dimanche 28 février 2010

Communiqué de L’Institution Internationale al-Quds

Suite à l’invasion et le bouclage de la mosquée al-Aqsa le 28/2/2010

Le dimanche matin du 28 février 2010, près de 300 soldats de l’occupation ont envahi la mosquée d’al-Aqsa, accompagnés de 500 colons fanatiques, venant de l’Etat de l’occupation et d’ailleurs ; ils ont attaqué les fidèles qui s’y trouvaient, depuis la nuit précédente, pour la défendre. Toutes les portes de la mosquée Qibali ont été fermées (pour les empêcher d’en sortir) au moment où toutes les portes de la mosquée al-Aqsa ont été fermées, sauf celle de Bab al-Maghariba, qu’ils contrôlent déjà. Ils ont ainsi interdit aux fidèles d’y entrer, au moment où les colons se déplaçaient librement à l’intérieur de la mosquée, exécutant leurs rites juifs, certains d’entre eux ayant même coupé les fils électriques pour empêcher les appels des minarets en direction de la population d’al-Quds pour venir défendre la mosquée. Après que les colons aient fini de circuler et d’exécuter leurs rites, ils se sont retirés sous la protection des soldats de l’occupation, et les portes de la mosquée ont été ouvertes pour les fidèles âgés de plus de 50 ans seulement.

En tant qu’Institution Internationale al-Quds, nous voulons préciser plusieurs points relatifs à cette invasion et la couverture médiatique qui l’a accompagnée :

1 – C’est la première fois depuis l’occupation de la partie orientale d’al-Quds en 1967 que les forces de l’occupation ferment entièrement les portes de la mosquée al-Aqsa face aux fidèles au moment où elles les ouvrent aux colons juifs extrémistes, ce qui signifie que les extrémistes juifs et les soldats de l’occupation circulaient seuls dans les places de la mosquée al-Aqsa sans surveillance tout au long de cette invasion, ce qui est particulièrement nouveau dans l’histoire de la mosquée depuis l’occupation.

2 – Les incursions et invasions répétées de la mosquée al-Aqsa visent à instaurer un état de fait pour l’occupation, ses soldats et ses colons, qui leur permette d’affronter toutes les possibilités et de s’adapter à tout ce qui peut arriver lorsqu’ils décideront de diviser effectivement la mosquée. Cette invasion est précisément un essai pour juger de la capacité de l’occupation à vider les places de la mosquée de tous les fidèles et les ouvrir aux colons juifs uniquement, en imposant un blocus total sur la mosquée pour empêcher les fidèles d’y entrer.

3 – L’attitude de l’autorité nationale palestinienne qui interdit les manifestations et réprime la résistance en Cisjordanie ne peut plus être considérée comme une tactique de négociations ou faisant partie d’un règlement de comptes interne. Elle va au-delà pour devenir un rôle facilitant et aidant l’occupation à judaïser la mosquée al-Aqsa et tous les autres lieux saints en Palestine.

4 – les réactions arabes et islamiques modestes, sur les plan officiel et populaire, encouragent l’occupation à activer les mesures de judaïsation dans la ville d’al-Quds et la mosquée al-Aqsa, profitant de l’état d’inertie inhabituel face à ses pratiques. Les institutions arabes populaires ne doivent pas attendre un mouvement à l’intérieur de la Palestine pour suivre, mais elles doivent prendre l’initiative pour affronter l’attaque visant la mosquée al-Aqsa.

5 – L’insistance des médias à distinguer entre « mosquée al-Aqsa » et « haram al-Qudsi » n’a aucune base historique ou religieuse. Il n’y a pas d’entité appelée « haram al-Qudsi » séparée de la mosquée al-Aqsa. La mosquée al-Aqsa est tout ce qui est entouré par l’enceinte, elle inclut la mosquée al-Umari dont le dôme est argenté, le dôme du Rocher, les autres lieux de prière, les écoles, les fontaines, les places , et sa superficie est de 144 dunums. Ce que les médias présentent comme étant la mosquée al-Aqsa est en fait la mosquée al-Qibali, dont la superficie ne dépasse pas 4% de la sainte mosquée al-Aqsa. Cette distinction, même non intentionnelle, contribue à ramollir la réaction et faciliter les agressions contre la mosquée al-Aqsa, elle aide aussi à justifier les agressions, puisque les forces de l’occupation prétendent que les soldats n’entrent ni dans au dôme du Rocher ni dans la mosquée al-Qibali faussement appelée mosquée al-Aqsa.

L’Institution Internationale Al-Quds affirme que l’occupation considère que l’année 2010 est décisive pour al-Quds. Elle annoncera vers la mi-mars les plans prévus par l’occupation envers al-Quds, sur les différents fronts, religieux, culturels, démographiques, ainsi que sa guerre sur le terrain ;
Nous appelons les masses de la nation arabo-islamique à prendre pour exemple les résistants qui affrontent l’occupant dans les places d’al-Quds et d’al-Khalil pour participer de manière réelle et effective à la protection des lieux saints, grâce à des soulèvements accrus et non pas saisonniers, pour participer au maintien de la population d’al-Quds dans leur ville, grâce à un large soutien concret. Seuls une attitude ferme officielle et un mouvement populaire large dans le monde arabo-musulman, notamment en Cisjordanie, et ailleurs, peuvent faire stopper les plans de l’occupation dans la ville d’al-Quds.

mercredi 24 février 2010


dimanche 21 février 2010

Mobilisation populaire et croissante des Palestiniens de 48

Mobilisation populaire et croissante des Palestiniens de 48
CIREPAL 21 février 2010
Ce vendredi, sous le patronage du haut comité de suivi des masses arabes en Palestine 48 (partie de la Palestine occupée en 1948 appelée Israël), les forces nationales politiques et le comité populaire local ont organisé un rassemblement dans le village de Qalanswa, dans la région du Triangle, au centre du pays. Ce rassemblement s’inscrit dans la campagne lancée il y a quelques semaines par le comité populaire de défense des libertés, issu du Haut comité de suivi des masses arabes, campagne de mobilisation pour « le défi et le maintien ». Les deux premiers rassemblements ont eu lieu au Naqab (Lqiyé) le 5 février dernier et en Galilée (Sakhnine) une semaine plus tard, soit trois rassemblements jusque là, l’un au sud, l’autre au nord et le troisième dans le centre.

Gaza, 1 An après les massacres ; Quoi faire ?

Le 26 Janvier 2010, Salle Rameaux à Lyon, s’est tenue la conférence pour évoquer Gaza : un an après les massacres. L’occasion pour Resistance Palestine et son porte de parole Abdelaziz Chaambi, de rappeler les engagements et les objectifs de l’organisation, née de la mobilisation pour Gaza, un an plus tôt.

Briser le siège, soutenir la résistance, combattre le colonialisme et l’impérialisme sont les priorités.

En invitant René Naba, Journaliste ; Jean Bricmon, Enseignant – Ecrivain ; Gilles Devers, Avocat au Barreau de Lyon ; Walid Attalah, Président de l’Association des Palestiniens en France ; George Galloway Député britannique, Résistance Palestine a souhaité rappeler combien la détermination, l’exigence et l’action sont déterminant dans la façon de concevoir le soutien pour la Palestine.

 
 « L’action parle plus fort que les mots et aujourd'hui il est temps de passer à l’action » George Galloway

« Il ne s’agit pas d’offrir, le dernier repas du condamné mais de respecter la volonté d’un peuple à résister contre le colonialisme pour vivre libre. » Abdelaziz Chaambi Resistance Palestine



« Nous avons fait le choix d’organiser cette conférence , non pas pour entrer dans une sorte de concurrence malsaine sur le dos de la cause et du peuple palestinien, comme c’est trop souvent le cas dans le milieu de solidarité avec la Palestine, mais pour innover quelque peu et relever le niveau d’exigences politiques , psychologiques et même sémantiques sur cette question. Les massacres de Gaza nous ont montré le vrai visage des forces d’occupation sionistes, et personne ne peut dire qu’il n’a pas vu ou su ce qui s’est passé à Gaza. Même des sionistes comme Gidéon Levy journaliste de Haaretz ancien collaborateur de Shimon Perez nous dit que depuis les massacres de Gaza les occupants sionistes se sont détachés de l’humanité et nous avons à faire à des inhumains, une sorte d’extra terrestres que nous ne pouvons plus regarder comme êtres humains car ils se sont exclus du genre humain par leur déshumanisation du peuple palestinien et du coup d’eux-mêmes. D’autres juifs refusent de nommer l’entité sioniste du nom d’Israël et nous ne pouvons qu'approuver sur le fond et sur la forme.

Résistance Palestine ne cherche ni un leadership, ni une place sur l’échiquier de la visibilité dans les réseaux dits de solidarité avec la cause palestinienne, nous voulons simplement que les postures et revendications politiques de ces mouvements solidaires soient honnêtes et justes et prennent en compte la mesure des enjeux réels de la situation d’occupation et d’extermination du peuple et de la cause palestiniens. Il ne peut y avoir de solidarité réelle qu’en soutenant le peuple palestinien dans ses aspirations légitimes à libérer sa terre et à y faire revenir tous ses enfants réfugiés chez eux.

Comment accepter de se taire devant la complicité évidente de nos politiques et nos médias avec l’occupant qui nous a abreuvé d’analyses d’officiers de Tsahal sur les massacres nommés « plomb durci » et qu’à aucun moment on n’entende les véritables résistants qui ont fait face à cette barbarie avec des moyens dérisoires, et dont leur peuple a subi les punitions et massacres collectifs face à l’incapacité des sionistes de les faire plier ou libérer leur soldat Gilad Shalit.

Nous avons donc décidé de donner la parole à la Résistance, malgré le blocus qu’elle subit à tous les niveaux, et dans ce sens que nous invitons Walid Atallah en tant que président de l’Association des Palestiniens en France, et que nous donnons la parole à un ministre palestinien du Hamas Monsieur Ahmad Al Kourd en direct de Gaza. Par ailleurs notre choix de donner la parole à Georges Galloway s’inscrit également dans cette démarche de mettre en avant les actes de résistance d’hommes et de femmes politiques ou intellectuels, peu nombreux, à braver la criminalisation de la résistance et le blocus criminel imposé depuis plus de 3 ans.

Gilles Devers, Avocat Jean Bricmont, Professeur - Ecrivain

De même Gilles Devers homme d’action sur le plan juridique et judiciaire avec qui nous avons saisi le Procureur de la Cour Pénale internationale pour crimes de guerre avec plusieurs centaines d’organisations. La résistance passe aussi par la liberté de parole et par l’intégrité dans la dénonciation de toutes les formes d’injustice et d’oppression y compris contre le terrorisme intellectuel et le chantage à l’antisémitisme imposé par des lobbys sur cette question et bien d’autres , et ce dont viendront nous parler Jean Bricmont, et René Naba.

Nous souhaitons en effet que les changements interviennent sur le plan psychologique afin de nous persuader que le sionisme sera vaincu comme l’a été l’Apartheid en Afrique du Sud, et nous devons également changer nos mots et désigner les choses comme elles doivent l’être, nous ne pouvons pas parler de conflit, mais de massacres d’un peuple, d’occupation illégale , colonialiste et raciste . Nous devons cesser d’insulter le peuple palestinien de 48 en l’appelant « arabes israéliens » alors qu’ils sont les palestiniens historiques et de 48 et de bien avant.

Enfin nous devons cesser comme nous l’a dit le ministre palestinien « d’apporter le repas du prisonnier » au peuple de Gaza mais de mettre fin à ce siège et cette occupation criminels de la Palestine. Nous confirmons notre souhait de nous battre pour faire lever le blocus sur Gaza et le retrait du Hamas de la liste des organisations afin de permettre à ces représentants légitimes du peuple palestinien de circuler librement et d’être accueillis à Lyon pour d’autres conférences.

Resistance Palestine - Lyon le 26 Janvier 2010

« La gauche et les musulmans en Grande-Bretagne travaillent ensemble, ce qui n’est pas le cas en France »

A l’initiative du convoi Viva Palestine, le député britannique George Galloway, invité de Résistance Palestine, a su mettre en échec à 3 reprises la politique du siège imposé par israêl, les Etats-Unis, l’Egypte et l’Europe.


George Galloway était à Lyon, le 26 janvier 2010George Galloway est connu pour ses engagements et son attachement à la cause palestinienne. Rappelons qu’il y a 10 ans environ, il était de passage à Lyon « ville de la résistance » comme il le dit si bien, avec son convoi de bus « rouges » londoniens pour se rendre à Bagdad.

Mahmoud Dahloumi : George Galloway ce n’est pas la première fois que vous venez, ici à Lyon ?

George Galloway : Non en effet, la dernière fois que je suis venu à Lyon, c’était en 1999, je participais au convoi qui allait mener notre bus « rouge londonien » à Bagdad, on a traversé l’Europe, l’Afrique du nord, de l’Egypte à la Jordanie, et de la Jordanie à l’Irak. C’était pour briser le siège en Irak.

M.D : Dix années plus tard vous êtes ici pour nous parler de la Palestine, pouvez-vous nous rappeler à quand remonte votre engagement pour la Palestine ?

G.G. : Bien, j’ai commencé ma campagne pour la Palestine très exactement il y a trente-cinq maintenant, à l’été 1975 très exactement. J’ai milité pour la cause palestinienne depuis ce temps et j’ai également vécu aux côtés des palestiniens des situations très difficiles. J’étais présent lors des bombardements à Beyrouth en 1982 au moment de l’invasion israélienne, j’ai été un témoin des massacres de Sabra et Chatila en 1982, je me suis retrouvé aux côtés d’Arafat en Tunisie, puis à Ramallah.
J’ai donc une longue histoire avec la cause palestinienne. Mais de tous les temps difficiles que j’ai connu, je n’ai jamais connu de situation plus difficile que celle de Gaza aujourd’hui.
M.D : En décembre 2009 vous vous êtes rendu de nouveau à Gaza, pouvez-vous revenir sur les conditions de ce voyage et les raisons qui vous ont poussé à vous y rendre ?

G.G. : Eh bien, rappelons que les bombardements ont commencé le 27 décembre 2008 et de façon continue durant 22 jours, massacrant plus de 1400 personnes, dont la plupart des femmes et des enfants. Les israéliens ont pris la précaution de fermer toutes les portes de sortie de façon à ce que les gens ne puissent pas fuir et ce fut un massacre total.
J’ai donc décidé le 10 janvier 2009 de lancer un convoi d’aide matériel, appelé Viva Palestina qui s’est mis en place seulement quelques semaines plus tard et qui a traversé l’Europe, l’Afrique du nord... la même route que le bus rouge londonien qui c’était rendu à Bagdad et c’est devenu un phénomène international.
Je crois fortement en la tactique qui consiste à mettre en évidence le siège pour mieux le briser. Briser le blocus est un devoir maintenant pour tous le monde, et je m’y suis rendu trois fois ces 12 derniers mois. En d’autres termes, l’action parle plus fort que les mots et il est temps de passer à l’action. Viva Palestina s’est propagé à travers le monde, maintenant nous avons Viva Palestina Malaisie, Etats-Unis, Australie, Afrique du Sud, Angleterre, Irlande et maintenant depuis la semaine dernière Viva palestina Arabie.

M.D : Aujourd’hui quelles sont les attentes des Gazaouis ?
G.G. : La situation à Gaza est aujourd’hui vraiment catastrophique, les gens ont faim, ils manquent de tous les moyens pour vivre et personne ne vient les sauver. A Berlin ouest, au début des années 60 les pays de l’ouest ont organisé un sauvetage aérien pour briser le siège à Berlin ouest. Ce qu’il faut maintenant c’est un sauvetage par mer, Une réponse d’urgence, particulièrement des pays arabes, en naviguant directement jusqu’au port de Gaza, c’est ce sur quoi je travaille maintenant.

Laissez-moi vous lire ces quatre statistiques, 80% des personnes à Gaza sont des réfugiés, 80% des personnes à Gaza sont sans emploi, 80% des personnes vivent à Gaza avec moins d’un dollar par jour et 80% des enfants à Gaza sont victimes de malnutrition ou de sous-nutrition. C’est quatre fois 80%, il n’y a aucun autre endroit dans le monde où il y a ces quatre fois 80%.

Yasmina KADA : Qu’est ce qui selon vous a fait la différence entre le mouvement Viva Palestine qui a trois reprises à défié et mis en échec la politique du blocus imposé par les Etats- Unis/Israël/Egypte/Europe et la marche free gaza lancé par les américains et rejoint par les européens, les français et qui on peut le dire a été voué à l’échec ?

G.G. : Il y a eu trois convois : le premier en mars 2009 d’Angleterre, le second en juillet avec le convoi américain Viva Palestina et le plus récent en janvier 2010 le convoi internationale Viva palestina. Il y a plusieurs raisons qui expliquent notre réussite jusqu’à présent. S’il vous plaît ne pensez pas que je sois prétentieux, mais j’ai une certaine empreinte dans le monde arabe, et ce n’est pas facile pour les régimes arabes de me refuser parce que l’opinion publique « mashallah » m’apprécie beaucoup. Donc, c’est premièrement plus difficile de me refuser, que de refuser n’importe qui d’autre. C’est selon moi la première raison.

La seconde raison, c’est l’existence maintenant d’Al Jazzera. Parce que j’ai cette position dans le monde arabe, Al Jazzera à couvert notre convois au quotidien. Ce qui a permit d’apporter une résonnance importante à notre convoi, impressionnant par sa taille, auprès de l’opinion publique arabe faisant ainsi pression sur les régimes arabes.

La troisième raison, c’est que ceux qui ont fait la marche free gaza ont eu des objectifs et des plans irréalistes pour pouvoir les mener à terme. Avec tout le respect que je dois aux militants qui y sont allés. Je savais que cela allait terminer de la façon dont ça s’est terminé. Je savais que ça ne marcherait pas. Parce qu’on ne peut pas penser pouvoir développer une liberté au nom des autres. Pour faire une marche dans le pays d’un autre, c’est une chose très difficile à faire.

Vous devez apporter de l’aide humanitaire, vous devez apporter des moyens de vivre aux personnes assiégées et pas faire une manifestation dans le pays d’un autre. Si j’apportais des milliers d’anglais pour faire une manifestation à Lyon qui est contre la politique du Gouvernement Français, il y aurait forcément des problèmes.

mardi 16 février 2010


vendredi 5 février 2010

Face à la menace sioniste, Al Quds résiste_ COMITE ACTION PALESTINE

Communiqué du Comité Action Palestine

Alors que l’Etat sioniste a intensifié depuis quelques années sa politique de judéisation d’Al Quds dans l'objectif d’effacer l’identité arabe et islamique de la ville, un tribunal israélien vient de condamner à 9 mois de prison le Cheikh Raed Salah, responsable du mouvement islamique en Palestine de 48, celui même qui venait de déclarer que les 6 prochains mois seraient décisifs pour la Mosquée Al Aqsa. Mais le Cheikh Raed Salah, ainsi que les responsables politiques palestiniens en Palestine de 48 réunis au sein du Haut Comité de Suivi des masses arabes, considèrent cette condamnation comme illégale car émanant d’un tribunal colonial et d’occupation.