dimanche 17 janvier 2010

Campagne internationale pour la défense de sheikh Raed Salah


Le comité populaire pour la défense des libertés (situé dans les territoires occupés en 1948, comité émanant du Haut comité de suivi des masses arabes) vient de lancer une campagne internationale de défense de sheikh Raed Salah, président du mouvement islamique dans les territoires occupés, en réponse à la décision du tribunal israélien de condamner sheikh Raed Salah à neuf mois de prison.
Le comité de défense des libertés a commencé à contacter les institutions médiatiques et juridiques internationales pour leur exposer la répression politique israélienne à l’encontre des Palestiniens de 48 et de leur direction, leur réclamant d’assurer une protection internationale à leur activité politique.
Sheikh Raed Salah a déclaré que la condamnation du tribunal est refusée, car illégale, insistant sur le fait que les condamnations prononcées par les tribunaux ne leur font pas peur, ne leur brisent pas le moral et qu’ils resteront sur la voie du soutien à la ville occupée d’al-Quds et de la mosquée al-Aqsa.
Il a ajouté : nous poursuivrons notre soutien et défense de la ville d’al-Quds, que nous soyions dans les prisons ou à l’extérieur. Que l’occupation agisse comme elle le souhaite, elle est occupation, et sa présence est illégale.
Muhammad Zaydan, président du Haut comité de suivi des masses palestiniennes de 48 a déclaré, pour sa part, que la décision du tribunal israélien envers Sheikh Salah est une décision politique, car ce dernier prend la défense de la ville occupée d’al-Quds et de la mosquée al-Aqsa, indiquant que le comité ne reconnaît pas cette décision, car ce sont les occupants qui doivent être condamnés, puisque l’attitude du sheikh Salah exprime la conscience de tout arabe et palestinien.
Zahi Nujaydat, parlant au nom du mouvement islamique, a considéré que la meilleure réponse à la décision du tribunal israélien consiste à se retrouver en permanence dans la ville occupée d’al-Quds pour maintenir une présence et assurer une liaison avec sa population.

mercredi 13 janvier 2010

Le pharaon de Pacotille n'a encore rien vu par George Galloway

Je me suis déjà trouvé, dans la vie, à des endroits particulièrement dangereux : à la fin des années 1980, alors que j’accompagnais une équipe de tournage de la chaîne ITN, nous avions été bombardés par l’aviation éthiopienne… Face contre boue, sans aucune couverture autour de nous, j’ai vu les shrapnels déchirer et tuer des petits enfants et j’en ai vu d’autres mourir sur une table en bois, dans une hutte couverte de chaume, une fois les bombardiers partis.

Gaza, 8 janvier : le Premier Ministre palestinien et dirigeant du Hamas Ismail Haniyeh accueille George Galloway, initiateur du Convoi Viva Palestina.
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J’ai été bombardé par les Israéliens dans Beyrouth et je me suis retrouvé avec le canon d’une mitraillette israélienne entre les côtelettes, à Naplouse, durant la première guerre d’Irak.
Involontairement, j’avais levé les mains. L’« Israélien » blond comme les blés et aux yeux bleus fleur-de-lin m’avait dit que si je ne l’avais pas fait, il m’aurait « descendu ».

Mais jamais je ne m’étais retrouvé en situation aussi périlleuse que la semaine passée dans le petit port sinaïtique d’Al-Arish, vers lequel la dictature égyptienne avait détourné notre convoi.
Cinq cents étrangers de dix-sept nationalités différentes, à bord de deux-cents véhicules, ont été confinés dans un immeuble dépourvu de l’hygiène élémentaire, sans eau et sans nourriture. Parmi eux, dix parlementaires turcs, dont le président de la Commission de la politique étrangère.

samedi 9 janvier 2010

Gaza est toujours debout dans la dignité par Ismail Haniyeh

Que le gouvernement élu jouisse encore à Gaza du soutien populaire de son peuple est le signe de l’échec du blocus criminel d’Israël et de la guerre lancée il y a un an. Aujourd’hui, notre peuple jouit du soutien de millions de personnes partout dans le monde ; des milliers d’entre elles frappent aux portes de Rafah pour entrer et montrer leur solidarité. Au contraire, Israël, la puissance occupante, est devenu isolé et méprisé par les peuples de conscience partout. Recherchés pour crimes de guerre, ses dirigeants sont obligés d’éviter de nombreuses villes internationales qu’ils utilisaient jadis comme canaux de communication. Il n’y a qu’une explication à la relégation d’Israël au statut d’Etat voyou. Le monde n’en peut plus de son oppression et de son injustice.

La récente affirmation israélienne que « le Hamas a transformé Gaza en enfer sur terre » est une fabrication grossière et un mensonge. Il est étonnant qu’une telle déclaration vienne de l’Etat qui a attaqué sans aucune pitié la population de Gaza au cours d’une guerre terrible et unilatérale qui a tué plus de 1.500 personnes. Le Hamas n’a pas largué sur Gaza des bombes DIME et au phosphore internationalement interdites, pas plus que le Hamas a délibérément ciblé des écoles, des mosquées, des hôpitaux et les bâtiments des Nations Unies à Gaza. Des familles entières comme les Samouni et les Baloushas ont été tuées. Israël a fait tout ça.

Depuis trois années consécutives, il assiège mon peuple à Gaza, l’empêchant de reconstruire ses maisons, ou même de déblayer les gravats laissés par son attaque barbare...

samedi 2 janvier 2010

Appel à soutien

Par One Democratic State Group L’ODSG, One Democratic State Group (Groupe pour un Etat démocratique) est un groupe de résistance populaire non violente basé à Gaza. Nous sommes des activistes palestiniens, venant de milieux divers, qui nous sommes rassemblés pour faire avancer une paix par la justice au Moyen-Orient. Nous croyons que la solution d’Un Etat est la seule option viable qui garantisse une paix globale au Moyen-Orient. Nous croyons que la justice et la paix peuvent être atteintes dans le contexte d’un seul Etat démocratique qui inclurait et bénéficierait également à tous les habitants actuels de la Palestine historique – après le retour des réfugiés palestiniens – quelles que soient leur race, leur ethnicité et leur religion...

vendredi 1 janvier 2010

Lettre ouverte aux marcheurs: l'avis d'Omar Barghouthi et d'Haidar Eid

Le communiqué ci-dessous a été diffusé aujourd’hui par deux intellectuels et activistes palestiniens très écoutés :
« Chers organisateurs et participants à la Marche de la Liberté à Gaza, après beaucoup d’hésitation et de discussions, nous vous écrivons pour vous demander de refuser le « marché » auxquels vous êtes parvenus avec la direction égyptienne (par Mme Mubarak). Cet accord est mauvais pour nous et, nous le pensons profondément, terrible pour le mouvement de solidarité.<

Nous pensions initialement que si des représentants de la quarantaine de pays pouvaient aller à Gaza et participer à une marche symbolique avec les Palestiniens, cela transmettrait le message à l’opinion publique mondiale, notre cible principale.

Cependant, après avoir écouté la conférence de presse du Ministre des Affaires Etrangères égyptien la nuit dernière sur Aljazeera, et la manière dont il a décrit l’accord en détail, nous pensons sans aucune ambigüité que ce compromis est trop lourd, trop créateur de divisions et trop destructif pour notre travail et nos contacts en réseau à venir avec les divers mouvements de solidarité à travers le monde.

M. Abu Al-Gheit a décrit les 100 délégués qui étaient gracieusement autorisés à entrer à Gaza comme faisant partie d’organisations que l’Egypte considère comme « bonnes et sincères dans leur position de solidarité avec Gaza de la même manière que nous [le régime] le faisons. ». Il a décrit les autres comme venant « d’organisations qui ne sont intéressées que par la subversion et l’action contre les intérêts égyptiens, pour semer le désordre dans les rues d’Egypte, et non pas par la solidarité avec les Palestiniens. » Il a aussi dit que le public égyptien était suffisamment sage pour voir que ceux-ci étaient des hooligans et il s’en était tenu à l’écart.

Outre la division évidente que causerait l’acceptation de ce marché, voici ce qui est faux dans cette présentation des faits : ...